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AMERAMI     http://amerami.org/

 

Fondée en 1975 par le commandant Luc-Marie Bayle alors directeur du Musée de la Marine, l'association AMERAMI venait en appui d’un projet ambitieux : créer un Musée de la Mer pour l’Atlantique qui devait se situer au Port-Louis dans la Citadelle et les environs immédiats. Cette idée n’a pu se concrétiser, mais le mouvement était initié. Association reconnue d’utilité publique depuis 1981, le but d'AMERAMI est la sauvegarde du patrimoine maritime français, la restauration des bateaux (quand ils peuvent l’être) pour qu'ils puissent naviguer afin qu’ils témoignent des savoir-faire (construction) mais aussi du savoir-naviguer de leur époque. Aujourd'hui, plus de quarante bateaux naviguent sur toutes les côtes de France qu'ils aient été restaurés soit par des chantiers professionnels, par des équipes d’amateurs responsables, ou par des particuliers enthousiastes et patients. Un seul but : le bateau est restauré « état concours » et doit naviguer pour vivre.

 

La collection d'AMERAMI est une collection vivante. Citons, par exemple, Vigie, charmante petite chaloupe à vapeur qui appartenait à la brigade fluviale de la préfecture de police de Paris et qui navigue sur la Seine et ses canaux, les yachts Vétille (1893), Calypso (1911) ou Sheena (1916), ou encore une yole de 1850 et bien d'autres qui attendent les personnes intéressées pour leur entretien et leurs navigations. Sans oublier les unités en attente de restauration (à découvrir sur le site de l'association : http://amerami.org/).

 

AMERAMI, c’est aussi le sous-marin Argonaute, visitable à la Cité des sciences. C'est ce qui permet à l'association de dégager quelques moyens pour la restauration et l'entretien de sa flotte.

 

AMERAMI est présente un peu partout dans l’hexagone. Normandie, Bretagne et côte Atlantique, Méditerranée, Lac Léman, la Seine, la Loire et l'Erdre... Elle cherche à renforcer le tissu des associations diverses qui œuvrent dans le même espace.  Elle est également membre de l'organisation Patrimoine maritime et fluvial. AMERAMI a besoin de sympathisants qui peuvent s'informer sur ses activités sur la lettre d'information électronique et, surtout, d’adhérents qui soutiennent plus directement son action.

 

 

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